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Naissance du Festival...

en 1992 "Au théâtre comme au théâtre", pièce de Yoland Simon, mise en scène par Collette Crey, représentait la Normandie au Festival National de Tours (FESTHEA) .A l'époque la sélection se déroulait lors du festival d'Yvetot qui n'existait qu'un an sur deux...

Alain Dessaigne, alors président de FESTHEA, proposait  à Ghislaine Chastanet (actrice de "Au théâtre comme au théâtre") de prendre la responsabilité de la sélection normande chaque année.
Estuaire en Scène allait naître un peu après...
 En Mars 1993.

Un document "historique" la page du programme FESTHEA 1992 du dimanche 25 octobre 1992 à 13h...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Festival Estuaire  1993

 

 

Vendredi 11 juin

 

20h30 BOULE DE SUIF d'après Maupassant

par le Manteau d'Arlequin du Havre (Seine-Maritime)

mise en scène: Raymonde Varin, adaptation: Pierre Morineau

"Boule de Suif" marque les débuts littéraires de Maupassant. C'est un chef-d'oeuvre de composition, de comique et d'observation. Le sujet a sans doute été inventé par l'auteur mais tous les personnages ont été inspirés par ses proches. L'intrigue se passe pendant la guerre de 1870 et nous brosse un tableau intéressant des différentes couches de la société d'alors.

 

Samedi 12 juin

 

14h30 POIL DE CAROTTE d'après Jules Renard

par les Compagnons du Biez de Mondeville (Calvados)

Les Compagnons du Biez se composent d'une vingtaine de personnes. Cette troupe existe depuis 1984 et se produit avec une représentation nouvelle chaque année.

 

16h L'ESCARGOT de Guy Foissy

par l'École du Manteau d'Arlequin du Havre (Seine-Maritime)

"Tous les textes saints nous mentent, car ils ont été écrits par des humains. C'est l'escargot que Dieu a créé en dernier et ensuite il s'est reposé. L'escargot sauvera le monde, car il nous offre le spectacle de la sénérité, de la lenteur, de la mesure. Il nous montre le chemin de la sagesse, du bonheur, et de

l'habitat portatif. L'escargot avance lentement, alors que notre monde s'agite, produit, consomme, s'étourdit, s'enivre et court, court, court à sa perte dans l'éblouissement cacophonique de son incommensurable bêtise.

Et jamais, jamais on n'a vu les escargots courir vers leur suicide collectif. Les humains, si".

 

18h TOUS LES SINGES SONT MORTS d'après "Le Parc" de Botho Strauss par la Compagnie du Dédale de Mondeville (Calvados)

Dans l'univers d'un cirque amateur, des personnages contemporains roulent sur des tonneaux à la recherche d'eux mêmes, tentent un équilibre sur le fil de la vie. Oberon et Titania investis du pouvoir des fées et des esprits lunaires se donnent pour mission de réveiller en eux l'amour, le plaisir, le désir, l'esprit troubadour... Tous, mystifiés par l'esprit du "Songe d'une nuit d'été" de Shakespeare, subissent l'influence d'amulettes créées par le magicien maladroit Cyprien, sbire d'Obéron. Mais l'emprise magique se transforme en jeux de cirque illusoires et plonge les personnages dans l'erreur; Titania n'est pas épargnée, atteinte de folie lubrique elle réclame le cul d'une vache. Néanmoins l'absurde réalité de leur monde ne fait pas oublier le rire de la dérision. Les singes ne sont pas encore morts.

 

2Oh LES RUSTRES DE GOLDINI par le Théâtre de l'Abordage de Dieppe (Seine-Maritime) Mise en scène: Angèle Chavinier et Gérard Gaidon

Nous sommes à Venise, dans ce XVIIIème qui s'étourdit et s'épuise en divertissement.

Et le carnaval s'achève... Les sourires mystérieux et désabusés de Watteau ne sont pas loin... Mais l'éblouissant cortège de masques et de rires inquiète ceux pour qui la retenue, la pudeur, le souci quotidien de l'épargne et le respect des convenances sociales constituent des règles de vie; La pièce de Goldoni est lumineuse. Comédie endiablée, italienne avant tout, où la dispute, le coup de théâtre, la caricature, la bouffonnerie vont de bon train. Un peu comme si l'esprit du Carnaval avait envahi la maison, et contaminé, à leur insu, tous les personnages.

A l'ordre dérisoire des rustres, la vie, le désir et le plaisir opposent leur désordre vrai. Ce désordre a un nom: la liberté.

 

Dimanche 13 juin

 

11h LES JUSTES DE CAMUS par le Théâtre Universitaire de Rouen (Seine-Maritime) La pièce LES JUSTES DE CAMUS est la dernière création du Théâtre Universitaire de Rouen (né il y a 27 ans).

C'est un jeune groupe de 7 étudiants qui a souhaité monter cette pièce dans des décors et costumes de Philippe Senlanne et une mise en scène de Daniel Charlot. Cette pièce de 1949 nous interpelle à notre époque à travers des personnages vibrants qui vivent leur engagement politique dans l'action. Il nous fait réfléchir à ces questions:"les révoltes légitimes contre les injustices justifient-elles des actions terroristes? la violence est-elle la meilleure réponse? Ne risque telle pas de broyer ceux qui en font un système politique? ne risquent-ils

pas de se salir des mains qui voulaient rester pures?" Les jeunes comédiens servent passionnément un texte qui reste brûlant d'actualité

 

14h30 RIEN A PEHUAJO de Julio Cortazar par l'École du Spectacle du Centre Théâtral du Havre (Seine-Maritime) mise en scène : Patrice Hamon

Cortazar a grandi en marge du Surréalisme. Selon Carlos Fuentès, son intention était de maintenir unies ce qu'il appelait "la révolution du dehors et la révolution du dedans". Dans RIEN A PEHUAJO, comme dans ses nouvelles, Cortazar place le spectateur devant une fissure de la réalité à travers laquelle celui-ci aperçoit une autre réalité, un autre ordre des choses, une série de loi qui ne sont pas moins rigoureuses que celles qui régissent ce que nous appelons le monde réel.

16h30 LE PETIT LORD DE FAUNTLEROY d'après Francess Burnett par le Théâtre du Lion de Vemon (Eure) adaptation et mise en scène David Barbaud

Cédric habite avec sa mère en Amérique depuis la mort de son père. Il est entouré d'amis mais son grand-père, un vieux lord orgueilleux et dur l'appelle en Angleterre. Le petit garçon est maintenant son seul héritier. Comment Cédric réussira t-il à devenir le Petit Lord de Fauntleroy ?

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